Sérénité des jours sur le sentier
avant l’or en fusion du soleil couchant
Le ciel changeant met en valeur les pointes, comme celle du Skeul, à Locmaria, sculptée par l’érosion, ressemblant à un animal monstrueux posé sur la mer qui gronde. Le long de la route centrale, les blés et les maïs récoltés dégagent à perte de vue le plateau verdoyant où paissent paisiblement des troupeaux.
À Donnant, sur les dunes, les parfums demeurent présents : air iodé et odeur épicée des Immortelles. Fanées, elles laissent la vedette aux mousses dont la brillance bronze doré est accentuée par le soleil rasant. En bas, quelques téméraires surfeurs jouent dans les vagues.
Ou, itinérant de l’Apothicairerie à Ster Vraz, on oubliera la sévérité des falaises devant le faste de l’or en fusion d’un soleil couchant et ses nuages oranges sur un ciel devenant mauve : spectacle admirable qui oblige à s’arrêter pour s’en imprégner jusqu’à la dernière lueur.
Revenant sur Le Palais, le contraste sera saisissant. Dès la fin décembre, débordant de nombreux jardins, les Mimosas sollicitent le regard et l’odorat et feraient presqu’oublier l’hiver.